Suivi et conseils

Suivi d’une adoption

Vous avez des questions, des inquiétudes au sujet de la santé ou du comportement de l’animal que vous venez d’adopter au refuge ? N’hésitez pas à prendre contact avec notre équipe. Nous sommes là pour vous rassurer et vous accompagner les semaines qui suivent l’adoption pour permettre une cohabitation harmonieuse avec votre nouveau compagnon.

La vie a souvent infligé aux animaux de refuge des cicatrices qui peuvent influer sur leur comportement ou leur caractère : un peu de rééducation, de la tendresse, de l’amour et de la patience redonnent vite confiance aux adoptés !

Conseils pour une adoption réussie :

chats chiens

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Partir en vacances avec son animal

Vérifiez que votre animal est correctement vacciné. La vaccination contre la rage peut être obligatoire dans certains cas : pour se rendre dans les campings, à l’étranger, et certains départements. Un certificat de bonne santé, délivré par votre vétérinaire, peut vous être demandé à la frontière, pour laisser votre animal en pension ou pour aller en Corse.

Si vous allez à l’étranger avec votre animal, vérifiez les formalités d’entrée dans le pays.

L’identification est obligatoire si vous laissez votre animal dans une pension, si vous résidez dans un camping, à l’étranger ou en Corse.
Vérifiez que l’identification est bien lisible, signalez aux fichiers Canin ou Félin tout changement d’adresse.
Emportez avec vous la carte d’identification et le carnet de santé de votre animal.
Traitez, quelques jours avant le départ, contre les parasites externes et internes.
Inscrivez votre adresse de vacances sur le collier de votre animal.

Préparation de la valise de votre compagnon :

  • Carnet de vaccinations – certificat de bonne santé – carte d’identification.
  • Aliments – panier – couverture – bac à litière.
  • Trousse de secours : Nettoyant oculaire – nettoyant auriculaire – désinfectant – coton – antiparasitaire externe – élastoplaste – ciseaux – thermomètre.
  • Des sachets ramasse-crottes pour les chiens.

A la campagne : attention aux épillets.

Les chiens de chasse aux longues oreilles sont particulièrement exposés à ce risque. Lorsqu’ils courent les prés, des épis de graminées s’accrochent aux poils et pénètrent dans le conduit auditif. Pour s’en débarrasser, le chien secoue la tête, se gratte et enfonce un peu plus l’épillet, au risque de se perforer le tympan.

Pour éviter cela, prenez la précaution de lui raser l’intérieur des oreilles que vous inspecterez soigneusement au retour de chaque promenade. Si l’épillet n’est pas profondément enfoncé dans le conduit, vous pourrez le retirer avec une pince à épiler. Sinon consultez rapidement votre vétérinaire.

Ne faites pas d’automédication !

Halte à l’utilisation des médicaments humains pour les animaux !

Bon nombre de personnes pensent que les médicaments vendus pour les humains sont utilisables pour leur animal de compagnie. Grave erreur…

Les dangers du PARACETAMOL :

Bien tolérée chez l’homme, cette molécule se révèle être un poison pour le chat et le chien car ils l’éliminent très mal. Un sachet d’un médicament bien connu pour nourrisson peut tuer un chat de 3 kg tandis qu’un comprimé adulte est fatal à un bichon ou un caniche ! Les jeunes, les seniors et les malades sont plus sensibles et s’intoxiquent avec des doses moindres.

Les dangers de l’ASPIRINE et médicaments à base d’IBUPROFENE :

Son également dangereux pour l’animal. Même à faible dose, ces anti-inflammatoires entraînent vomissements et ulcères gastriques et, dans les cas graves, convulsions et blocage des reins. Comme pour le paracétamol, l’intoxication par ces médicaments nécessite une hospitalisation en soins intensifs car il n’existe pas d’antidotes.

 Des plantes qui ne « font pas de fleurs »

Il n’y a pas que les herbicides, insecticides et raticides qui peuvent empoisonner votre chien. On dénombre également des aliments et des plantes communes qui peuvent causer des intoxications sévères, voire entraîner la mort, selon la quantité ingurgitée.

L’OIGNON comme l’AIL, sont des poisons. Une part de tarte à l’oignon peut tuer un petit chien comme un yorkshire.


Le CHOCOLAT NOIR est encore un poison, en raison d’un alcaloïde, la théobromine. Quarante grammes de cacao pur, c’est à dire ce que renferme une tablette de chocolat noir, peut suffire à tuer un chien moyen en quelques heures. Attention donc aussi aux gâteaux à base de poudre de cacao et au lait chocolaté.

Le PERSIL est aussi un ennemi qui peut s’avérer redoutable pour un chiot parce qu’il contient une huile essentielle, l’apiol, aux propriétés vaso-dilatatrices pouvant entraîner des hémorragies graves.

Si vous avez un chiot, méfiez-vous des BULBES de TULIPES, NARCISSES, JACINTHES ou JONQUILLES qu’il peut s’amuser à mordiller pour tromper son ennui. La tulipine, alcaloïde présent dans ces bulbes, peut être responsable de troubles cardiaques et de vomissements.

Il en est de même avec les POMMES DE TERRE GERMEES renfermant un autre toxique, la solanine, qui provoque une salivation excessive, des diarrhées et des vomissements.

Il est connu que le GUI et le HOUX sont des poisons pour le chien. Ils sont cependant moins virulents que des plantes communes d’appartement comme le POINSETTIA ou encore le très populaire DIEFFENBACCHIA.

Méfiez-vous encore des AZALEES, des PHILODENDRONS et du POMMIER d’AMOUR dont les fruits qui persistent peuvent provoquer des troubles mortels après ingestion. Parmi les fleurs coupées, les ARUMS et le MUGUET sont toxiques.

Dans la nature aussi, le chien a ses ennemis, notamment les arums, près desquels il ne faut pas jouer et le LAURIER ROSE qui peut provoquer un coma après ingestion, ou encore le CYTISE.

Empoisonnement

En cas d’empoisonnement, rappelez-vous qu’il ne sert à rien de lui faire boire du lait, cela peut même aggraver les symptômes. La seule chose utile, c’est de le faire vomir si vous avez de l’IPECA sous la main. Si le chien ne manifeste aucun trouble dans l’immédiat, il faut savoir que les troubles peuvent se manifester seulement trois jours après ingestion du toxique et être foudroyants.

Dans tous les cas, consultez un vétérinaire, appelez un centre antipoison ou, à défaut, un hôpital où l’on pourra vous être d’un grand secours par l’intermédiaire du service de toxicologie.

Conseils divers et variés pour nos compagnons canins

  • Usage des colliers anti-puces : évitez d’utiliser le collier anti-puces en entier. Un morceau attaché avec un fil à l’extérieur du collier en cuir doit suffire pour neutraliser les puces et votre animal risquera moins une intolérance.
  • Le repas : laisser votre chien manger dans un lieu calme et lui laisser sa gamelle 1/4 d’heure. S’il ne l’a pas fini dans les temps, tant pis pour lui, il mangera mieux à son prochain repas ! Ce petit rituel vous permet de lui montrer que ce n’est pas lui qui décide mais vous, par contre, laissez-le tranquille pendant la prise de son repas ! Vous n’aimeriez pas que l’on mette nos mains dans votre assiette, il en va de même pour votre chien. Par ailleurs, il est primordial d’apprendre à votre enfant de respecter la tranquillité du chien, notamment au moment des repas et sur son lieu de couchage.
  • Les balades : il est primordial de sortir votre chien au minimum 2 fois par jour pour sa sociabilité et son équilibre. Il est très important que votre chien fasse des rencontres et joue avec d’autres chiens, puisse avoir des moments de liberté et d’exploration. Un jardin, quel que soit sa taille, ne suffit pas. Votre chien a vraiment besoin de voir l’extérieur et cela évitera bien des problèmes (fugue, destruction, agressivité envers les autres chiens ou les personnes étrangères…) et lui permettra, en plus, de créer de grands moments de complicité avec son maître.
  • Gare aux chenilles processionnaires qui sillonnent les allées de votre jardin. Un léchage imprudent de votre chien lui en coûtera une langue atrophiée partiellement ou dans son intégralité.

Conseils pratiques pour nos compagnons canins

QUELQUES CONSEILS PRATIQUES ET TRES UTILES POUR LA VIE DE VOS ANIMAUX ET POUR UNE BONNE COHABITATION.

Petits rongeurs en liberté : Leur vie peut s’interrompre brutalement par perforation de l’estomac et de l’intestin s’ils ont grignoté les fibres rigides d’un balai.

Le jour une radio à faible intensité, un point lumineux dans une pièce, un boitier de phéromones branché ou un collier de phéromones au cou de votre animal luttent efficacement contre le stress pendant votre absence.

Usage des colliers anti-puces : évitez d’utiliser le collier anti-puces en entier. Un morceau attaché avec un fil à l’extérieur du collier en cuir doit suffire pour neutraliser les puces et votre animal risquera moins une intolérance.